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Après un EP très remarqué, le quatuor originaire de Metz sort "ses" Mémoires vives. Sur ce premier album, le groupe joue sur les mots et les sons, l'analogique et le digital, navigue entre rock et musique électronique, entre le clair et l'obscur, porté par les voix de Camille et Benoît...

Coup de coeur MdN: Souvenez-vous, en 2012, ce trio parisien de pop made in France, au nom de station thermale allemande Baden Baden, avait surpris le public avec un premier album franco-anglais, Coline, élégamment repéré par la critique. Le groupe a décidé d'écrire tout naturellement dans sa langue maternelle les onze chansons de ce nouvel opus. Aidé au mixage par l'ingénieur du son anglais Barny Barnicott (Arctic Monkeys, Kasabian), l'habillage musical des mélodies originales composées par les français offre une palette sonore riche appuyée le plus souvent par des chours. La voix claire à la douce mélancolie d'Eric Javelle entourée par les riffs écorchés de la guitare de Julien Lardé et les rythmes obsédants de Gabriel Vigne nous transporte sur les chemins d'une pop française délicate, poétique et vivifiante à la fois où il est question d'écume, de vent, de soirs d'hiver, de relations amoureuses parties en vrille et d'envie de fuite.

Ce neuvième album studio marque le retour de la collaboration de la chanteuse française avec Laurent Boutonnat, son compositeur de toujours.

Ce disque a commencé comme un jeu, au fil d'une tournée acoustique dont la convivialité a poussé le groupe à renouer avec le goût des reprises. La proximité complice du public était l'occasion de partager, dans la bonne humeur, un peu de mémoire collective, de la réinventer en s'amusant. Avant chaque concert, Guizmo, Mali, Manu et Daniel demandaient ainsi à leur communauté d'amis sur le web de leur suggérer des titres à revisiter sur scène. Au gré de thématiques variées, parfois jusqu'au loufoque ("Les chansons dont vous avez honte ?"), et de beaux moments improvisés, un projet a fini par se dessiner, gravé sur la route, au jour le jour, ville après ville, grâce à l'instantanéité d'un studio mobile. L'idée : repasser au prisme de leur reggae ludique, une sélection de chansons imprimées dans l'ADN de Tryo.

Avec son précédent disque, La place du fantôme, Sophie s'envolait vers l'étrangeté, avec le soutien des trois co-réalisateurs-musiciens, Vincent Taurelle, Vincent Taeger et Ludovic Bruni (Mélissa Laveaux, Oxmo Puccino...). Ce septième effort prolonge leur travail commun : ils ont enregistré l'album à quatre, sans aucun musicien additionnel, dans le vase clos du studio afin de ciseler chaque chanson, de lui trouver sa forme la plus pure, son instrument idéal, sans artifice. Le disque est plus âpre que les autres, ses mélodies toujours romanesques ont l'esprit rock. Le piano, très présent, répond aux guitares. Les percussions s'imposent dans des rythmiques plus syncopées, peut-être pour mieux dire que si le temps, impossible à retenir, fait de plus en plus battre les tempes, les rencontres, elles, donnent la force d'y résister.

Depuis 1999, les Belges ont peu à peu façonné leur style musical, mêlant des sonorités folk et rock à une chanson française empreinte de poésie tendre et cynique. Pour leur quatrième album, aux sonorités plus rock, apportées par les riffs de guitare électrique de Rémi Rotsaert, le groupe a travaillé avec le Lillois R3myboy pour le mixage et le mastering et avec le photographe et réalisateur Jean-François Spricigo. Il se promène à la lisière de la chanson rock, si près qu'on y retrouve le cri des guitares électriques, flirtant entre des rythmiques rockabilly et des accords empreints d'une langueur sépulcrale aux trémolos dramatiques. Les riffs de guitare se retrouvent ici en figure de proue des orchestrations, tranchant avec le bois de la guitare classique, du violon et de la contrebasse.

Cinquante années d'une carrière mythique, 22 albums studios et voilà que des compositeurs de renom ont habillé les textes ciselés de Serge Lama pour cet opus événement : Francis Cabrel, Calogero, Christophe Maé, Patrick Bruel, Julien Clerc, Pascal Obispo, Maxime le Forestier, Bénabar, Carla Bruni, Gérard Lenorman, Salvatore Adamo, Yves Gilbert et Davide Esposito. Inclus deux duos évènements avec Carla Bruni et Francis Cabrel !

La chanteuse rend ici hommage à Paris et ses plus grands interprètes (Piaf, Chevalier ou encore Montand). Pour ce faire elle a convié Thomas Dutronc mais aussi Charles Aznavour et Nikki Yanofsky sur des duos inédits réalisés par le grand Quincy Jones. Un album sans conteste unique où l'on retrouve la voix si singulière de Zaz dans des mélodies aux saveurs musicales variées, entre le jazz, le swing manouche, le gospel ou mœme le big band sur quelques titres.

Une voix, un piano, des textes : voilà l'équation de celle qui s'impose ici comme la "Petite amie" la plus trendy de la chanson française. Auteur-compositeur-interprète, la musicienne s'inscrit dans l'héritage de la "variété chic". Ses refrains entêtants, ses paroles fines et ciselées, font d'elle la digne fille des grands de la chanson, de Sheller à Christophe, de Sanson à Tellier. Avec un vrai sens de la scène, la jeune femme marque profondément les esprits et assure de beaux moments musicaux, intimes et drôles à la fois, aux côtés de Julien Doré, Philippe Katerine, Sebastien Tellier, Catherine Ringer, Juliette Gréco, Paradis, Lescop...

Il y a quelque chose de changé chez la chanteuse qui nous entœtait avec La liste. Une touche plus rock, un air plus grave. Ce rose-là n'est pas pastel, il est profond. En quelques années, Rose a détourné la couleur. croire qu'à 27 ans, on fait des listes et qu'à 37, on a les clés. Sur la route dégagée de cet album, comme une évidence, elle rencontre le réalisateur Pierre Jaconelli (réalisateur, guitariste, et arrangeur de Benjamin Biolay, Zazie, Pascal Obispo, ou encore Johnny Hallyday...) qui habille les titres, qu'elle a tous écrits. Elle s'ouvre pour la première fois à un échange musical dense, avec des amis artistes et compositeurs tels que Medi, Loane, Auden ou Laurent Lamarca. Avec eux, elle renforce sa manière de travailler et cesse de se demander "jusqu'où va aller ma chance ? ". Rose la saisit. Sous des airs doux, notre Pink lady n'a rien de mielleux. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter Pour œtre deux qu'elle chante en duo avec Jean-Louis Murat.

Habile mélodiste, faiseur de portraits, les chansons ciselées du jeune musicien naviguent entre humour, tendresse et révolte. Leprest, Souchon, Renaud mais aussi Dylan c'est sa dope à lui. Il les a respirés si fort dans la bagnole de son père qu'il en a imprégné l'âme de ses chansons. De ses aînés, il a capté le sens de l'humanité. La fraternité. Pour le reste, il s'est débrouillé comme un grand. Quand il dégaine ses chansons de circonstance, guitare en bandoulière, Gauvain touche par la précision de son verbe et la sincérité de son interprétation.