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Elle est devenue une fanfare incontournable des musiques tziganes des balkans, fortement influencée par les musiques roms de la mer Noire.

Selon Olivier de Kersauson le pays de Bretagne est "une chanson dont les mots ne se terminent jamais". Ceux du partage et de la transmission. Ce disque-là est entier ! Entier comme son caractère trempé d'embruns. Cet album, qui aurait perdu toute raison d'être s'il ne s'en était tenu qu'à une seule compilation, est l'acte d'amour fait au Pays. Lancé par un collégial Bro gozh au choeur déchirant, il vogue d'Armor en Argoat, d'îles en montagnes, de plages en tourbières au gré d'inspirations poétiques et historiques. Car l'histoire de Bretagne est le vibrant présent de ses cinq départements bordés de sel.

Si parler dans une chanson de la guerre, de l'amour ou de l'état du monde peut parfois s'avérer périlleux, celui que l'on appelle le zoulou blanc en a toujours eu la légitimité et c'est donc naturellement ce dont parlent ici ses chansons.

Sur cet opus l'univers musical du duo malien se déploie une nouvelle fois : afro beat, disco, groove, funk. Le sens du rythme guide un album riche, alternant chants en bambara et en français, et jubilatoire tout en restant "profond" : certaines mises en garde bienveillantes restent contemporaines en 2017, comme l'exil et la place des femmes dans la société. Avec La confusion, réalisé en grande partie par Adrien Durand (Bon Voyage Organisation) et mixé par Jimmy Douglas (The Weeeknd, Björk, The Internet), ils contribuent à donner de nouvelles lettres de noblesse à la musique africaine en la confrontant à la pop moderne...

Le duo mexicain rend ici hommage au public français en sortant dans le monde entier ce disque qui comme son nom l'indique a été enregistré sur diverses dates de la tournée française de l'album 11:11.

Cet album, qui inclut 13 titres inédits, couvre une période qui va des sessions d'enregistrements pour l'album Cabo Verde en 1997 jusqu'à celles de Rogamar en 2006.